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jeudi 4 octobre 2012

Note de lecture dans Liens Socio-

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Akram Belkaïd, La France vue par un blédard. Chroniques

Michèle Sola-Granier
La France vue par un blédard
Akram BelkaïdLa France vue par un blédard. Chroniques, Paris, Editions du Cygne, coll. « Recto Verso », 2012, 184 p., ISBN : 9782849242599.
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 C’est sous le titre de « La France vue par un blédard » qu’Akram Belkaïd réunit aujourd’hui une cinquantaine de ses chroniques hebdomadaires publiées dans Le Quotidien d’Oranentre 2005 et 2011.
2Mais qu’est-ce qu’un « blédard » ? À l’origine, le mot « bled » signifie « terre », « pays ». A la fin du XIXe siècle, avec la colonisation, un blédard est un soldat ou indigène vivant dans le bled. Ce terme de « bled » désigne ensuite, en 1935, un petit village isolé, sans ressources. Et aujourd’hui, pour les immigrés (les « zmigris » comme disent les Algériens restés sur leur territoire), le « blédard » est le péquenaud qui arrive du pays, fraîchement débarqué. Autant dire qu’il ignore tout des usages de la France.
3C’est dans un train de la banlieue parisienne qu’Akram Belkaïd s’est ainsi fait cataloguer un jour par un groupe de jeunes Maghrébins immigrés quelque peu chahuteurs. Le qualificatif a amusé notre auteur qui, arrivant pour la première fois d’Algérie en 1995, ne méritait pourtant pas la connotation péjorative du mot.
4Ni cousin de Rica et Ibsen, les deux Persans de Montesquieu, ni Huron débarquant en Basse Bretagne, Akram Belkaïd a non seulement du monde arabe une connaissance approfondie mais il porte sur les Français, leurs mentalités et leurs hommes politiques un regard lucide, pénétrant et parfois malicieux.
5L’auteur exprime volontiers une certaine nostalgie de la France d’antan. La représentation qu’il en avait, née sans doute de souvenirs livresques ou iconographiques (Simenon ? Carné ? Doisneau ?) ne correspond pas à ce qu’il observe. On pense à Prévert évoquant « le petit bruit de l’œuf dur cassé sur un comptoir d’étain » lorsqu’il déplore la disparition aujourd’hui des œufs durs familiers de nos anciens bistros parisiens. Et que sont devenues les belles Dames du temps jadis, soupire-t-il, ces élégantes, parangons du chic parisien ? Aujourd’hui en tongs, elles arborent des tenues négligées qui navrent le promeneur étranger car, comme l’écrit avec humour notre auteur, « la Parisienne élégante devient aussi rare que le dauphin en Méditerranée » (chapitre III, p. 17).
6Les premières chroniques de ce recueil sont des billets d’humeur où s’exprime tantôt la difficulté, pour un homme du sud habitué à la lumière, de vivre chaque jour sous un ciel parisien désespérément gris, tantôt l’amusement devant la frénésie des achats de Noël ou le succès du magazine Be au slogan éminemment culturel : « pour être hyper fashion toute l’année ».
7Mais là où Akram Belkaïd excelle c’est lorsqu’il analyse les tensions sociales que connaît la France, la situation des immigrés et la manière dont ceux-ci sont perçus par les Français de souche, leur instrumentalisation dans le débat politique actuel et le non-engagement de nos élites dans les problèmes des pays du Maghreb sitôt qu’ils ont été « couscoussés » ou « taginés » ; entendez par là reçus comme des princes lors de vacances en Algérie ou au Maroc et incapables ensuite de « mordre la main qui les a nourris ».
8Notre blédard ne mâche pas ses mots non plus quand il parle de Nicolas Sarkozy, fustigeant sa politique et ses écarts de langage.
9Semaine après semaine, en fonction de l’actualité, il poursuit sa chronique, rappelant la France à ce qui a fait son honneur : une certaine idée de l’homme, les principes républicains, surtout celui de fraternité. Principe vibrant encore au cœur de certains, tels ces hommes et ces femmes anonymes qui manifestèrent en mai 2009 devant le Conseil d’Etat, en cercle et dans le plus total silence, pour protester contre le refus du droit d’asile demandé par les migrants.
10D’autres fois, il met en garde contre la stigmatisation des musulmans et la montée de l’islamophobie car, dit-il, l’histoire parfois se répète : « Comme dans les années 1930, l’extrême-droite distille son venin et fait planer le soupçon sur les citoyens français de culture étrangère. Hier, c’étaient les Juifs. Aujourd’hui, ce sont les musulmans. » (chapitre  V, p. 163).
11Le port de la burqa, les prières dans certaines rues de la capitale, la question de l’identité nationale, le « syndrome du jeune à capuche » (sic), la sur-médiatisation du ramadan, autant de sujets abordés successivement et qui donnent de la France l’image d’un pays frileusement replié sur son nationalisme.
12Ces 56 chroniques sont donc l’œuvre d’un Algérien cultivé, parfaitement au fait des us et coutumes de l’hexagone, d’un journaliste clairvoyant, d’un humaniste militant, en somme d’un anti blédard. En phase avec l’actualité conformément aux lois du genre, ces chroniques sont à « consommer » sans tarder. On savoure davantage leur sel lorsqu’elles concernent les années les plus proches de leur publication. Reste la possibilité de découvrir en ligne de nouveaux billets, tel l’irrésistible « hallali sur le halal » paru sur le blog de l’auteur (http://akram-belkaid.blogspot.fr/​). Ce faisant, le lecteur pourra prolonger le plaisir de se regarder lui-même, croqué avec humour mais sans complaisance par un pertinent observateur.

POUR CITER CET ARTICLE

Référence électronique

Michèle Sola-Granier, « Akram Belkaïd, La France vue par un blédard. Chroniques », Lectures [En ligne], Les comptes rendus, 2012, mis en ligne le 27 avril 2012, consulté le 04 octobre 2012. URL : http://lectures.revues.org/8235

RÉDACTEUR

Michèle Sola-Granier

Professeur de Lettres dans l'enseignement secondaire à Paris
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jeudi 29 mars 2012

Radio Aligre, Libre Expression : Comment peut-on être français ?

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LivresRadio : émissions 2012

Comment peut-on être français ? : http://www.liberte-expression.fr/comment-peut-on-etre-francais/


Si, comme moi avant d’ouvrir le livre d’Akram Belkaïd, vous pensez que “Blédard” est synonyme de péquenaud mal dégrossi, ou, comme mes petits voisins, de “mec qui vit dans la brousse, qui n’a même pas d’ipod et ne connait pas les jeux vidéos en ligne à la mode”… Vous faites un sérieux contre sens ! En effet, l’homme qui nous livre ce recueil de chroniques sous le titre “La France vue par un blédard“,  n’avait peut être ni ipod ni autres gadgets technologiques à son arrivée en France en 1995, mais il était déjà très bien équipé en ce qui concerne les connections neuronales. Quant à sa culture, sans qu’il en fasse étalage dans le livre, elle transparait à chaque page, jamais sous forme de citations tapageuses, mais plutôt  au travers de références implicites et de cette aisance dans le maniement de la langue française qui fait que chaque mot tombe juste. Et c’est l’une des raisons pour lesquelles ce livre est un cadeau : de manière complètement accessible car dans notre langue française et avec la complicité d’esprit inhérente à sa double culture, Akram Belkaïd nous propose un regard “décalé” sur notre société, une sorte de “détour anthropologique sans peine”. Enfin, sans effort peut être, mais pas vraiment sans peine. En effet, dans cette anthologie de 56 des Chroniques du Blédard, publiées chaque semaine dans Le Quotidien d’Oran, couvrant la période 2005-2011, ce qui saute aux yeux et prend à la gorge c’est ce décalage entre la France rêvée par l’auteur et ce pays dans lequel il vit chaque jour… Ainsi, toujours avec pudeur et sobriété mais absolument sans concession, Akram Belkaid évoque, le racisme “décomplexé” qui gangrène notre société, la chasse aux “étrangers” conduisant à une suspicion systématique, l’arrogante rapacité des actuels dirigeants de notre pays, les bassesses de leurs courtisans … Autant de ctravers qui n’autorisent plus vraiment à assimiler  l’Hexagone à de ce fameux “Pays des droits de l’homme” dont on pouvait s’enorgueillir d’être les dignes représentants lorsque, Français, on parcourrait le monde !
Lire “La France vue par un blédard”, semble donc absolument nécessaire pour ceux qui souhaiteraient jeter un regard plus global et distancié sur 7 ans de sarkosysme, que celui qu’impose l’aveuglante et sanglante actualité de ce mois de mars 2012,  avant d’aller en avril prochain mettre un bulletin dans l’urne !
Mais, dans le livre d’Akram Belkaïd, comme chez Usbek et Rica dans les  Lettres Persanes, l’humour et la légèreté sont au rendez vous, notamment quand il s’agit de nourriture et de moquer les travers des Français, incapable de savourer un plat sans le comparer au précédent ou, déjà songer au prochain… et le récit peut aussi se faire poétique quand on quitte le bitume parisien pour la montagne… plus précisément le Vercors auquel sont dédiées quelques unes des plus belles pages de ce livre.

Akram BELKAÏD, est journaliste indépendant et essayiste. Spécialiste du monde arabe, des questions énergétiques et d’économie internationale, il collabore notamment avec Le Monde DiplomatiqueSlateAfriqueAfrique Magazine et Le Quotidien d’Oran. Il est l’auteur de plusieurs ouvrages sur l’Algérie et le Maghreb. Sa Chronique du blédard est très lue et commentée en Algérie comme en France.
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lundi 30 janvier 2012

Le Matin (Maroc)

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LE MATIN.ma
mise à jour : 30 janvier 2012, 10h46 GMT

lematin.ma > art et culture
Chroniques
«La France vue par un blédard»
 Publié le : 27.01.2012 | 17h25
L'auteur fait une radioscopie savoureuse de la France d'aujourd'hui après y avoir vécu durant quinze ans.
«La France vue par un blédard» de Akram Belkaid vient de paraître aux éditions du Cygne. L'auteur y fait une sorte de radioscopie de la France d'aujourd'hui après y avoir vécu pendant quinze ans. Cet ouvrage regroupe plusieurs chroniques que l'auteur publie depuis 2005 dans Le quotidien d'Oran.
Analyses, cris du cœur ou indignations, scènes de la vie quotidienne décrites avec humour, entretiens restitués sous forme de monologues : ces textes subjectifs, et souvent personnels, décrivent à leur manière l'évolution de la société française.

Les cinquante-six chroniques sélectionnées pour le présent ouvrage en apprendront autant à des lecteurs français qu'algériens. «Pourquoi les œufs durs ont-ils disparu des comptoirs des bistrots parisiens ? Que penser des polémiques récurrentes à propos de la burqa ou de l'islam en France ? Les Françaises sont-elles toujours aussi élégantes ou sont-elles désormais abonnées au mauvais goût mondialisé ?
Le débat sur l'identité nationale, la téléréalité et la Com au service des politiciens sont-ils en train d'empoisonner l'âme républicaine française ? Combien de Français savent que la nèfle est un fruit emblématique de la Méditerranée ? Quelles sont les motivations de celles et ceux qui bravent les interdits pour défendre les sans-papiers?» Voilà autant de sujets abordés depuis 2005 par l'auteur de ce livre dans sa Chronique du Blédard, publiée chaque semaine dans Le Quotidien d'Oran. Un livre intéressant qui en dit long sur les péripéties d'une génération en quête de repères…
 

jeudi 26 janvier 2012

Le Soir (Maroc) Akram Belkaid : « raconter la France d’aujourd’hui »

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Akram Belkaid vient de paraître aux éditions du Cygne. L’auteur y fait une sorte de radioscopie de la France d’aujourd’hui après y avoir vécu pendant quinze ans. Cet ouvrage regroupe plusieurs chroniques que l’auteur publie depuis 2005 dans Le quotidien d’Oran. Analyses, cris du cœur ou indignations, scènes de la vie quotidienne décrites avec humour, entretiens restitués sous forme de monologues : ces textes subjectifs, et souvent personnels, décrivent à leur manière l’évolution de la société française. Les cinquante-six chroniques sélectionnées pour le présent ouvrage en apprendront autant à des lecteurs français qu’algériens.

Votre ouvrage La France vue par un blédard vient de paraître aux éditions du Cygne en France. Quelle a été votre démarche littéraire?
Au départ, c’était d’abord une démarche journalistique avec pour objectif l’idée de raconter la France sous un angle de chroniques publiées chaque semaine dans le Quotidien d’Oran. Je ne me suis fixé aucune limite qu’il s’agisse du choix du sujet que de la manière de rédiger ces chroniques. Ainsi, ma dernière chronique est-elle consacrée à ce que l’on peut ressentir dans un quartier de Paris quand l’éclairage public tombe en panne. Cela peut paraître anodin mais cela bouleverse immédiatement les gens habitués à ne pas vivre dans l’obscurité des rues.Dans le même temps, je n’ai pas hésité à m’exprimer à la première personne du singulier, chose habituellement proscrite dans la presse où le journaliste n’a pas le droit de se mettre en scène. Là, bien au contraire, j’ai souhaité assumer totalement ma subjectivité et ne pas me réfugier derrière une pseudo-objectivité qui n’existe pas, du moins jamais totalement.
Ce livre regroupe une série de chroniques que vous avez réalisées à partir de 2005 et dont certains ont déjà été publiées dans la presse. Comment justifiez-vous votre choix de les regrouper dans un livre?
Il y a bien longtemps que je souhaite publier une sélection de mes chroniques. Ces dernières abordent plusieurs thèmes. Celui que j’ai choisi dans ce recueil concerne, comme son titre l’indique, une vision subjective et personnelle de la France. Cela fait quinze ans que je vis dans ce pays. Je le vois évoluer, changer, se transformer et j’en rends compte. C’est l’œil d’un étranger, qui ne l’est pas totalement, mais dont l’altérité lui permet de voir et noter des choses qui échappent auFrançais lambda. J’ai aussi choisi des chroniques qui abordent le domaine des différences culturelles comme en témoigne un texte sur les nèfles, un fruit méditerranéen que les Parisiens connaissent à peine…
La france vu par un bledardQuel est le degré d’ironie que vous avez voulu exploiter dans cette France vue par un blédard? 
L’ironie est parfois présente dans mes textes mais pas toujours. J’aime beaucoup décrire des scènes du quotidien, comme par exemple une dispute dans le métro et là, l’amusement et la moquerie ne sont jamais loin. Il m’arrive aussi de me moquer de moi-même comme quand je raconte à quel point le quadragénaire que je suis peut être largué en matière de goûts musicaux des ados d’aujourd’hui. Par contre, il y a des textes où c’est ma colère qui s’exprime comme celui consacré au projet du gouvernement français de prélever l’ADN des migrants souhaitant s’installer en France. Une chronique, c’est un sentiment, une perception, à un instant donné. Certains textes vieillissent très bien et méritent d’être dans la sélection. D’autres, plus ponctuels, sont un témoignage d’une situation qui peut avoir évolué.
La France vue par un blédard est-il une façon de changer la vision qu’ont certaines personnes de l’hexagone et d’abandonner une fois pour toutes cette image de l’eldorado? 
A dire vrai, mon objectif était juste de raconter la France d’aujourd’hui en ayant en tête les clichés et les certitudes des Maghrébins à propos de ce pays. Il s’agissait de coller à la réalité et, encore une fois, d’assumer une approche subjective. Une dispute conjugale dans la rue, bien décrite, en dit long sur l’état de la société française. Nul besoin de se lancer dans de grands papiers descriptifs ou érudits. Mais parler de la France, c’est aussi parler de nos pays. Ainsi, dans un texte intitulé « couscoussage et tagineage », j’ai décrit la manière dont de nombreuses élites françaises succombent au charme des hôtels et des riads au sud de la Méditerranée. C’était plusieurs années avant l’affaire Alliot-Marie et cette chronique expliquait déjà pourquoi nombre de grandes figures médiatiques françaises ont toujours du mal à rendre compte de la réalité des sociétés et des pouvoirs maghrébins. On ne mord pas la main qui vous offre un méchoui ou une pastilla… Enfin, dans mes chroniques je rends aussi hommage à cette France de la solidarité et de l’engagement. Il n’y a pas que Guéant ou le Front national. Il y a des millions de Français qui continuent de croire aux valeurs de fraternité et de solidarité. Je trouve que l’on ne parle pas suffisamment d’eux à commencer par celles et ceux qui aident les migrants en situation difficile.◆

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mardi 3 janvier 2012

Présentation de l'ouvrage

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Pourquoi les oeufs durs ont-ils disparu des comptoirs des bistrots parisiens ? Que penser des polémiques récurrentes à propos de la burqa ou de l'islam en France ? Les Françaises sont-elles toujours aussi élégantes ou sont-elles désormais abonnées au mauvais goût mondialisé ? Le débat sur l'identité nationale, la téléralité et la com' au service des politiciens sont-ils en train d'empoisonner l'âme républicaine française ? Combien de Français savent que la nèfle est un fruit emblématique de la Méditerranée ? Quelles sont les motivations de celles et ceux qui bravent les interdits pour défendre les sans-papiers ? 


Voilà autant de sujets abordés depuis 2005 par Akram Belkaïd dans sa Chronique du Blédard, publiée chaque semaine dans Le Quotidien d'Oran. Analyses, cris du coeur ou indignations, scènes de la vie quotidienne décrites avec humour, entretiens restitués sous la forme de monologues : ces textes subjectifs et, souvent personnels, décrivent à leur manière l'évolution de la société française. Les cinquante-six chroniques sélectionnées pour le présent ouvrage en apprendront autant à des lecteurs français qu'algériens. 



Table :

Avant-propos et remerciements
1. Une éclaircie
2. Coup de chaud
3. Alerte, l’élégance parisienne a disparu !
4. Un vilain petit vicomte
5. Momo, la chèvre et le Breton
6. Mon libraire jette l’éponge
7. Zlabia, croquet et gâteau russe
8. Après Clichy-sous-Bois
9. Lumières
10. De nuit, vers les Alpes
11. Couscoussage et Tagineage
12. Jeudi de grève
13. Les invisibles de la République
14. Permis de conduire
15. L’émeute, un an après
16. Heure d’hiver à Meudon
17. Mais Biquet, il reste le foie gras à prendre !
18. Lendemain de Noël
19. Un après-midi à Orly
20. L’insoutenable légèreté de la bravitude
21. Nausée postélectorale
22. Des nèfles
23. À la soupe !
24. Nicolas, Rachida et Cecilia
25. Les chacals et toute la misère du monde
26. L’ADN de monsieur Traoré
27. Le quadra largué et Tokio Hotel
28. Carla, Nico : le beau conte de Noël
29. OEuf dur, tartines et gros bol de café noir
30. À la Fleur de Lotus
31. Le syndrome du jeune à capuche
32. Siné, Badiou et Fallaci ou les indignations sélectives
33. Nouvelle réglementation relative au port de chaussures
lors des conférences de presse
34. Hommage au Vercors
35. L’élection présidentielle algérienne,
quelques journalistes français et moi
36. Cercles de silence : honneur et consciences
37. À propos de la burqa
38. Quelques réflexions sur le ramadan en France
39. Hortefeux, le cochon et l’identité française
40. Un salarié
41. Un poison nommé débat sur l’identité française
42. Monologue du moniteur savoyard
43. Ah, ce Be !
44. Zahia D.
45. Ce Sarkozy qui est en nous
46. En regardant passer la manif
47. Pessimisme en France, optimisme en Irak !
48. Le silence assourdissant de la France et de l’Europe
49. Monologue de l’épicier tunisien
50. Le débat sur l’islam et ses multiples facettes
51. Front national et fractures sociales
52. Dans le TGV
53. L’augure norvégien
54. L’émir, le village et la charcuterie
55. L’angoisse de la rentrée scolaire
56. Robert et la dispute conjugale




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